Titre : | Somnambule dans Istanbul |
Auteurs : | Éric Faye, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Stock, impr. 2013 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-234-07196-4 |
Format : | 1 vol. (241 p.) / 19 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 840 (Littérature française - Poésie - Œuvres théâtrales - Fiction- Essais littéraires - Satire - Humour - Journaux intimes - Souvenirs - Mémoires) |
Résumé : |
« Enfant, j’étais parfois somnambule et me levais en pleine nuit pour faire quelques pas, dans un état second. Le somnambule a peur de lui-même, voilà ce dont je me souviens. Il est seul, parmi les hommes, à vivre par moments à son insu. Peut-être est-ce cela, l’enfer, ou l’une de ses filiales : s’éveiller avec le souvenir trouble d’actes qu’on n’avait pas l’intention de commettre. Reprendre contact avec soi-même dans un taxi, avec, au compteur, des kilomètres dont on ne peut répondre. Peut-être est-ce tout simplement la définition de la vie : un long parcours dans Istanbul dont, le lendemain, on ne garde aucune trace. » Qu’est-ce qui définit une identité ? Des lieux ? Une langue ? Ou plutôt une époque, avec ses ciels de traîne et ses tonalités bien à elle ? Partant d’une tentative d’explication, Éric Faye nous emmène sous des latitudes boréales, du Groenland à la Sibérie, en Europe centrale et sur les lieux d’Hitchcock en Californie, quand ce n’est pas dans les rues d’Istanbul, à la poursuite somnambulique d’un « sultan rouge » déchu, celui-là même qui avait permis l’ouverture du mur de Berlin, dont il est aussi question ici. De l’Allemagne à Nagasaki, de Hiroshima à Okinawa, le passé hypnotise celui qui passe, comme si l’identité, au fond, n’était rien d’autre qu’un peu de temps porté sur les épaules. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CA1511849252 | 848.03 FAY | Livre | IF CASABLANCA | Roman Adultes | Libre accès Disponible |