Résumé :
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En 2000, Mathilde Monnier crée Signé, bref poème chorégraphique en hommage à Merce Cunningham. En 2001, elle présente Signé, signés. C'est désormais un diptyque, où l'évocation de Cunningham se poursuit par une insolente exploration d'une part de la danse, toujours pressentie, et toujours évacuée : la sexualité, sous-jacente, des corps de danseurs qui s'exposent sur un plateau. Il convient de porter une attention particulière à la place faite à l'image vidéo, comme au traitement paradoxal du son, dans cette pièce où la fragmentation se laisse emporter dans un élan très tonique.
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