Détail de l'auteur
Auteur Christian Bobin (1951-2022) |
Documents disponibles écrits par cet auteur (35)
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L'encre fraéche de Rimbaud tache mes doigts. Ses proses font trembler l'air au-dessus de la page comme sur une route fondue au soleil d'¥t¥. Je vais chercher mon pain, mes nuages et mes ¥toiles dans l'unique librairie du Creusot. L'acacia au bas[...]texte imprimé
"Ce n'est pas un journal que je tiens, c'est un feu que j'allume dans le noir. Ce n'est pas un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris. Ce n'est pas un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, comme i[...]texte imprimé
"Les livres sont des âmes, les librairies des points d'eau dans le désert du monde".texte imprimé
Sa vie, c'est d'écrire. À la main, toujours. D'un seul souffle, Christian Bobin compose un livre entièrement fait de lettres. Chacune est rare, précieuse.Elles sont adressées à sa mère, à l'ami, à un nuage, à une sonate. Au poète Ryokan aussi, c[...]texte imprimé
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Emily Dickinson (1830-1886) vécut en recluse dans sa maison familiale du Massachusetts, en compagnie de ses parents et de son frère. Issue d'une famille marquée par la mort, un père puritain, une mère dépressive, Emily consacre sa vie au jardina[...]texte imprimé
Christian Bobin, Auteur ; Bénédicte Caillot, Illustrateur | Paris : Éd. Lettres vives | Entre 4 yeux, ISSN 0291-3895 | 1993texte imprimé
Quatre textes nés d'une attention incessante et bienveillante aux reflets changeants des objets, aux mirages décisifs des lectures, aux étonnements, aux rêves éveillés d'une petite fille, aux murmures des absents.texte imprimé
«Je m'égare un peu, ce livre ressemble de plus en plus à ce que ma mère me disait en me voyant sortir, mal coiffé : tu ressembles à l'orage. Ce livre ressemble à l'orage, mais, somme toute, une promenade sous la pluie n'est jamais mauvaise, la j[...]texte imprimé
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Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard... Un exercice d'admiration, une galerie de portraits des figures importantes qui ont jalonné la vie de Christian Bobin, pour dessiner un autoportrait en creux.texte imprimé
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Ce nouveau cru de Christian Bobin ne décevra pas les inconditionnels: mélange de poésie et de rêveries, de réflexions et de souvenirs, L'Homme-Joie n'est pas sans rappeler Le Très-Bas ou encore Prisonnier au berceau.texte imprimé
Quinze récits tracent le portrait d'être aimés, parlent de rencontres, de figures emblématiques et de visions. De courts paragraphes, parfois écrits à la main, ainsi qu'une lettre à la femme aimée et perdue, viennent s'intercaler entre les texte[...]texte imprimé
Je suis fou de pureté. Je suis fou de cette pureté qui n'a rien à voir avec une morale, qui est la vie dans son atome élémentaire, le fait simple et pauvre d'être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d'y attendre seul, infiniment seu[...]texte imprimé
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C'est si beau ta façon de revenir du passé, d'enlever une brique au mur du temps et de montrer par l'ouverture un sourire léger. Hanté par le souvenir d'une femme qu'il a aimée, Christian Bobin revient, vingt ans après sa mort, déposer sur sa to[...]texte imprimé
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Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l'abbatiale du onzième siècle où l'auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux t[...]texte imprimé
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"Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchai[...]texte imprimé
Pierre, "Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je [...]texte imprimé
Fragment de texte : Dans la rue, des milliards de secrétaires. Leurs doigts tapent sur le crâne des lettres plus vite que le pic-vert sur l'écorce de l'arbre. L'irréel est notre passion et elle est sinistre. Il faut à l'amour des lèvres réelles [...]texte imprimé
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" Je m'appelle Manège, j'ai neuf mois et je pense quelque chose que je ne sais pas encore dire. Entrez dans ma tête. Mon cerveau est plié en huit comme une nappe de coton. En huit ou en seize. Dépliez la nappe, voilà ma pensée de neuf mois : d'u[...]