Note générale :
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Précurseur de Lamartine, elle fut la première des romantiques. Hugo et Aragon lui ont rendu hommage. Marceline Desbordes-Valmore n'a pas hésité, dans le tumulte du début du XIXe siècle, à s'opposer au pouvoir en place, comme à chanter la douleur de l'amour interdit. Françoise Mallet-Joris, flamande comme Marceline, la considère comme la « pierre de touche » de sa vie d'écrivain et de femme. Mêlant l'hommage, la biographie et l'autobiographie, Françoise Mallet-Joris entrecroise son destin et celui de son héroïne à part, à qui elle n'arrive pourtant pas à s'identifier. Difficultés de l'écriture, bonheur de la maternité, erreurs de jeunesse ou désespoirs de l'amour… Cette introspection sensible, qui permet de pénétrer le mystère de l'écrivain romantique, fait revivre Marceline Desbordes-Valmore dans toute la force de son humanité.
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