Résumé :
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Autant une plus grande espérance de vie semble à nos sociétés un gage de leur modernité, autant le grand âge nous paraît morbide, délétère et générateur de difficultés économiques et sociales insurmontables. Qu'attend-on d'une vie qui se prolonge, si la vieillesse ne doit être qu'une succession de ses plus mauvais jours Sur quoi débouche le combat contre les effets du vieillissement, si ce n'est sur le refus et la honte de vieillir Négation, suicide ou euthanasie ne peuvent être les réponses à ce paradoxe d'espérer vivre vieux dans la peur de vieillir. L'espérance de vie s'accroît d'année en année : la mort recule. La vieillesse dure de nombreuses années. Vieillir est devenu très rassurant : nous avons le loisir, et donc la liberté, de nous préparer à vivre dans la dignité cet ultime possible ; nous avons le temps de vieillir. Que faire avec l'armée grandissante de vieillards Les aimer et les aider.
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