Résumé :
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Le fastidieux d'un petit éloge de l'ironie : la millième critique ironique des bobos, des animateurs d'émissions littéraires, des vieux grincheux, des donneurs de leçons, des imposteurs de tout poil, des intellectuels vaniteux, des arrivistes et des parvenus, des publicistes, des footballeurs, des artistes contemporains, des démagogues, des rebelles mondains, des chanteurs, des bécasses, des Parisiens, des écrivains à la mode, des bouffons médiatiques, etc. Puis on étendra au moindre détail quotidien de la vie de n'importe qui, étant donné que rigoureusement personne n'est à l'abri d'offrir matière à ironie. Cette extension illimitée, qui constitue un fonds de commerce inépuisable, est en réalité une réduction et cette réduction de l'ironie à une microcritique sociologique ne mérite elle-même qu'une critique sociologique. Tout ce qui reste du grand jeu de l'ironie
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