Résumé :
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La ville de Jérada, (la sauterelle en arabe), créée avec la découverte puis l'exploitation de son bassin carbonifere, est passée d'un développement économique aussi éclatant qu'éphémère à un déclin aussi manifeste que fulgurant (en activité de 1927 à 2001). Cette fin récente a laissé sur le territoire un patrimoine industriel minier conséquent. Les vestiges de la période d'exploitation conservés reflètent toutes les composantes de l'activité minière passée: structures de surface (machines et bâtiments), infrastructures souterraines (aménagements et galeries), et leurs structures annexes (culturelles, sportives, sanitaires...). Le paysage est ainsi jonché de témoins matériels de différentes époques, et une partie de ce patrimoine minier mérite d'être sauvegardée. Pour établir son inventaire, l'auteur a fait appel aux méthodes de l'archéologie industrielle. Cette approche vise à revaloriser les sites afin d'éviter leur destruction complète, tout en contribuant à enrichir la mémoire collective.
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