Résumé :
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Toussaint Louverture : un nom à coucher dehors, tout droit sorti d’un calendrier de la Poste. Et le physique n’est pas meilleur : « Fatras-Bâton » l’a-t-on surnommé en créole, c’est-à-dire le tordu, le mal fichu. Mais il faut dire qu’à l’époque « Black is beautiful » n’était vraiment pas à la mode, et les colons blancs ne cachaient pas leur mépris pour les Noirs. Il n’empêche que c’est ce drôle de bonhomme, qui, le premier, a su dire « stop » à cette horreur qu’était l’esclavage, bien avant tous les Victor, Schoelcher ou Hugo. Le premier aussi à tenter d’arracher un pays noir à la colonisation, un pays qui deviendra Haïti.
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