Résumé :
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La poésie de Douce Dibondo s'éprouve à double tranchant : d'un côté, la lame incisive vient triturer les violences pour crever l'oppression et souligner la centralité et la puissance des vécus noirs et queers. De l'autre, le dos de la lame trace un espace-refuge où les réparations éclosent dans l'urgence de la guérison. métacures refuse de céder à l'invu, l'insu ou l'indit en réaffirmant le lien entre intériorité et vie. Dans la brèche fine de l'autoengendrement, le texte fait entendre un « je » matériel, dense et sensible où retentit un appel à faire communauté politique. Avec ce premier recueil, Douce Dibondo s'engage par le poème, pose le désir vital de révolutionner le soi et le monde.
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