Résumé :
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Ce livre est distribué en "trois grandes parties". Si l'arrivée du numérique a bouleversé la manière d'être, de faire, de sentir, d'apprendre et d'exister de l'être humain, que faire face à ce changement remarquable ? C'est à cette question que les auteurs de différents chapitres composant cet ouvrage tentent de répondre dans leurs contributions. Ils n'hésitent pas à alerter sur les effets nuisibles du numérique ainsi qu'à proposer des pistes de réflexion qui pourraient constituer une nouvelle perspective dans la compréhension de nouvelles modalités de relation qui se créent à travers son utilisation. Dans la "première partie", nous appréhenderons la possibilité de sentir en contexte numérique. Souvent, on oppose virtuel et réel, sans pouvoir dire pourquoi les mondes virtuels seraient exclus de ce réel. Nous verrons ce qu'il peut en être de la présence, du corps, des sens et comment les outils numériques peuvent finalement s'intégrer à un processus de développement technologique et culturel général. La "deuxième partie" de cet ouvrage est spécifiquement consacrée à l'université et aux étudiants, dans la mesure où ces derniers ont été particulièrement impactés par les épisodes pandémiques et leurs suites. La numérisation de l'enseignement a gagné du terrain à cette occasion et pose des questions fortes. Un certain rapport au savoir peut en effet sembler facilité par internet. Mais l'accessibilité du savoir ne dit pas grand-chose des conditions d'apprentissage et de la relation pédagogique que cela implique. La "troisième partie" de cet ouvrage se préoccupe des publics vulnérables et leurs activités numériques souvent peu analysées car peu institutionnalisées. Loin de l'image de l'internaute installé confortablement chez lui et prévisible, certains de ces publics bricolent et inventent de nouveaux usages. Le numérique peut aussi être un moyen de médiation dans la relation et dans la socialisation, un moyen d'action même.
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