Résumé :
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Quelque part dans ce texte, Daniel Arsand écrit : "Il n'est pas en moi que des orages, il n'est pas en moi que des ruines." Et pourtant, on peut lire Moi qui ai souri le premier comme une visite privée de ces orages et de ces ruines laissés en lui par trois rencontres déterminantes, trois souvenirs d'adolescence qui sont aussi des possibles trahis, qui signent, plus encore que la fin de l'innocence, la fin prématurée des promesses. Débusquer la lumière, la force, la beauté au-delà du saccage - c'est sur le terrain du langage réinventé que s'érige, entre résistance têtue, secret livré et liberté farouche, ce bref livre éblouissant.
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