Titre : | Césaire : Cahier d'un retour au pays natal |
Auteurs : | Bernard Ascal ; Aimé Césaire |
Type de document : | enregistrement sonore musical |
Editeur : | EPM, 2008 (P) |
ISBN/ISSN/EAN : | 3259130177541 |
Format : | 2 d.c. |
Accompagnement : | livret |
Index. décimale : | 840 (Littérature française - Poésie - Œuvres théâtrales - Fiction- Essais littéraires - Satire - Humour - Journaux intimes - Souvenirs - Mémoires) |
Résumé : | Sous la forme d'un oratorio alternant les séquences chantées et dites, il s'agit de la première création musicale à partir de l'oeuvre poétique d'Aimé Césaire mise en musique et interprétée par Bernard Ascal. Ce dernier a toujours pratiqué ensemble l'écriture, la peinture et la musique. Depuis le début des années 80, il concrétise, par des enregistrements et des récitals tant en France qu'à l'étranger, un travail de mise en musique des poètes du XXe siècle et contemporains. |
Note de contenu : |
Petit matin (Vers.Instr.) Au bout du petit matin, va t'en lui disais-je. Au bout du petit matin, l'extrême Au bout du petit matin, sur cette plus fragile. Petit matin N°2 (Vers.Instr.) Et dans cette ville inerte. Au bout. Cette ville Au bout du petit matin, le morne famélique. Un mot, un seul mot Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite. Une route bossuée Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays. Il s'était annoncé d'abord Noël Une petite église Arrivé au sommet de son ascension. Les cloches, la pluie. Au bout du petit matin, cette ville plate. La vie prostrée Au bout du petit matin, une autre petite maison. La rue Paille Comme il y a des hommes-hyènes Je retrouverais le secret. J'aurais des mots assez vastes Partir, mon coeur bruissait. Non pas cette vie, cette mort Encore une objection. Ce qui est à moi Toussaint Louverture Gonflements de nuits Des mots ? Ah oui des mots ! Je déclare mes crimes Mais pourquoi brousse impénétrable. Voum rooh oh Nous chantons les fleurs vénéneuses. Des mots de sang frais Et maintenant un dernier zut. Dans ma mémoire Et mitraille de barils. Les nègres sont tous les mêmes Par une inattendue. Non, nous n'avons jamais été Et ce pays cria Rien ne put nous insurger. Grand comme un pongo Comique et laid Alors, nous étant tels. Ceux qui m'ont inventé Écoutez le monde blanc. Donnez-moi la foi sauvage Faire de moi l'exécuteur. La voici avancer Au bout du petit matin, ma prière virile. J'accepte, j'accepte Iles cicatrices des eaux. Debout maintenant Je tiens maintenant le sens de l'ordalie. Les blancs disent Le négrier craque de toute part Et elle est debout Et maintenant pourrissent nos flocs. A moi mes danses Petit matin (Vers.Instr.) Au bout du petit matin, va t'en lui disais-je. Au bout du petit matin, l'extrême Au bout du petit matin, sur cette plus fragile. Petit matin N°2 (Vers.Instr.) Et dans cette ville inerte. Au bout. Cette ville Au bout du petit matin, le morne famélique. Un mot, un seul mot Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite. Une route bossuée Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays. Il s'était annoncé d'abord Noël Une petite église Arrivé au sommet de son ascension. Les cloches, la pluie. Au bout du petit matin, cette ville plate. La vie prostrée Au bout du petit matin, une autre petite maison. La rue Paille Comme il y a des hommes-hyènes Je retrouverais le secret. J'aurais des mots assez vastes Partir, mon cœur bruissait. Non pas cette vie, cette mort Encore une objection. Ce qui est à moi Toussaint Louverture Gonflements de nuits Des mots ? Ah oui des mots ! Je déclare mes crimes Mais pourquoi brousse impénétrable. Voum rooh oh Nous chantons les fleurs vénéneuses. Des mots de sang frais Et maintenant un dernier zut. Dans ma mémoire Et mitraille de barils. Les nègres sont tous les mêmes Par une inattendue. Non, nous n'avons jamais été Et ce pays cria Rien ne put nous insurger. Grand comme un pongo Comique et laid Alors, nous étant tels. Ceuw qui m'ont inventé Ecoutez le monde blanc. Donnez-moi la foi sauvage Faires de moi l'exécuteur. La voici avancer Au bout du petit matin, ma prière virile. J'accepte, j'accepte Iles cicatrices des eaux. Debout maintenant Je tiens maintenant le sens de l'ordalie. Les blancs disent Le négrier craque de toute part Et elle est debout Et maintenant pourrissent nos flocs. A moi mes danses |
En ligne : | http://www.gamannecy.com/images/pochettes/\200805\3259130177541_thumb.jpg |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CA1511646832 | 841 CES | CD | IF CASABLANCA | Livre-audio | Libre accès Disponible |