Résumé :
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Ainsi débute Le chant de la dune, premier roman d’Anissa M. Bouziane, récit oscillant entre la crête de Lalla el Aliah, la plus haute dune du désert marocain, et les canyons de béton de Manhattan dans les jours et les mois qui suivent l’écroulement des tours du World Trade Center. Cartographie du clivage entre Orient et Occident, le roman s’ouvre sur une Jeehan Nathaar dénudée au sommet de Lalla el Aliah. Quel voyage l’a menée ainsi dépouillée de tout jusqu’aux confins nord-ouest du grand désert ? Celui suscité par une dramatique confrontation avec la mort : Jeehan a vu les tours du World Trade Center s’effondrer. Ce face à face avec la destruction à l’échelle mythique bouleverse le cours de sa vie à New York et terrifie Jeehan. S’ensuit le retour à la patrie, mais elle ne peut se pardonner l’abandon de sa vie américaine et, plutôt que de retourner chez ses parents, choisit d’errer de sanctuaire en sanctuaire du désert. Partageant la vie d’une famille qui n’est pas la sienne, elle se trouve impliquée dans un combat pour sauver des migrants clandestins. Dans ce paysage aride, à des lieux de Ground Zero, tandis que les vents soufflent, la dune chante la mort, l’amour et le pardon. L’histoire doit-elle finir là où elle a commencé ?
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