Résumé :
|
De la Perse aux contreforts de l'Atlas, les terres d'Islam ont toujours produit du vin. Il semble qu'il ait longtemps fait bon boire dans ces régions. Puis vint l'interdit prophétique : Dieu a maudit le vin, celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui le presse, celui qui le transporte et celui qui jouit de l'argent qui en est tiré. Adieu douce ivresse... Et pourtant ! Le Coran décrit comme suit le paradis : Il y aura des fleuves dont l'eau est incorruptible, des fleuves de lait au goût inaltérable, des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent, des fleuves de miel purifié. Et de nombreux mystiques musulmans ont fait d'une ébriété mesurée et employée à bon escient un véritable instrument de leur foi. Malek Chebel, amateur éclairé d'un Islam ouvert et tolérant, ne pouvait manquer de s'intéresser à ce paradoxe. Sa connaissance sans faille de la tradition littéraire musulmane, de sa poésie et de ses contes, lui permet de nous livrer un succulent florilège de textes consacrés au vin, accompagnés de commentaires et d'indications historiques qui permettront à chacun d'en mesurer la portée et le sens.
|