Résumé :
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Le 3 septembre 1939, comme tous les jeunes Français de son âge, Stéphane Hentzel est appelé sous les drapeaux. Mais l'Alsace, sa région, est annexée par le IIIe Reich durant l'été 1940. Trois ans plus tard, le voilà enrôlé de force dans les troupes d'Hitler qu'il avait combattues, ballotté dans un wagon en direction du front de l'Est. En Russie, l'engagement est total. Certains, au none d'un idéal, s'en accommodent très bien. C'est le cas de Walter Schwarz, Alsacien lui aussi mais nazi convaincu. Au-delà des destins individuels entre le Sud-Ouest de la France, où certains se sont réfugiés, l'Alsace, où d'autres sont restés, la Russie, où les derniers meurent, il y a celui (le toute une région ballottée entre deux pays, à un moment où les nationalismes sont exacerbés. Et, au bout, il y a ceux qui survivent, le fardeau de l'épreuve en héritage. La Marque de Caïn clôt une fresque historique, entamée à l'âge de 16 ans par l'auteur, sur les années noires de l'Alsace. Elle constitue une réflexion sur les situations extrêmes où les hommes sont amenés à commettre des actes dont ils ne sont pas maîtres et où les valeurs et la culture qui fondent leur identité sont balayées au nom d'intérêts qui les dépassent.
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