Résumé :
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L'histoire de ce film est pleine de rebondissements, après les premières séances du film, Tati fait des coupes en fonction des réactions du public, directement de la cabine du projectionniste. Il construit une véritable ville-studio, dont Marc Dondey a dit, dans son livre sur le cinéaste, qu'elle est la vedette du film. Tati choisit le 70 mm, pour ne pas avoir trois fenêtres, ni cinq mais toute la façade et décide d'utiliser la stéréophonie, car le son guide l'oeil du spectateur. Monsieur Hulot n'est qu'un figurant dans ce film ou il fait des rencontres au hasard de ses déambulations. Le film culmine l'hors de l'inauguration du Royal Garden, tout n'est pas prêt et tout bascule, tout s'accélere lorsque Monsieur Hulot arrive, Tati ne cesse de surprendre, on rit a chaque plan. La créativité, le hasard et l'ingéniosité se mêlent et requièrent du spectateur toute son attention. Une telle concentration de gags et d'humour, c'est tout un art que Tati a aporté au sommet dans ce film.
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