Résumé :
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Climatique, économique, politique, thérapeutique : le réfugié est l'une des principales figures du XXIe siècle. Or les Etats présupposent que la majorité des demandeurs d'asile mentent pour obtenir la qualité de réfugiés. Ils exigent donc des preuves, qui ne peuvent passer que par le témoignage. Mais comment témoigner quand on ne parle pas la même langue ? Qu'implique le fait de se remémorer dans l'urgence une série d'événements traumatiques ? Un essai crucial sur la nécessité d'un refuge territorial et psychique, sur des pathologies qui seraient spécifiques aux réfugiés, et donc sur l'émergence d'une nouvelle "clinique de l'asile".
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