Résumé :
|
Comme les entreprises, les organisations internationales recourent aux bonnes pratiques pour améliorer leur action, former leurs collaborateurs, renforcer leur expertise et, ainsi, légitimer leur présence sur un terrain de plus en plus concurrencé par les acteurs non étatiques. De l'OCDE à la Banque mondiale, en passant par ONU Femmes ou ONUSIDA, rares sont les organismes qui échappent au phénomène. Mais si les bonnes pratiques, fruits de l'expérience, séduisent par leur aspect pragmatique, elles prennent des formes très différentes selon les institutions et les politiques dans lesquelles elles s'inscrivent. Une synthèse sur ce nouvel outil de gouvernance internationale, sur son émergence, sa raison d'être, ses usages et ses effets sur l'action multilatérale, dans des domaines aussi variés que la santé, l'éducation, l'aide au développement ou la protection de l'environnement.
|