Résumé :
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Comprendre et accepter les autres avec leurs différences, sans se renier ? Pas simple. Les débats sur l'identité en France témoignent de la difficulté de cet exercice vieux comme l'homme. "l'autre", c'est la femme, l'homo, le Noir, l'arabe, l'étranger. C'est le "barbare" pour les grecs de l'Antiquité, l'"infidèle" pour les croyants, le "sauvage" ou le "primitif" pour l'Européen. L'autre, on le rejette, on l'aliène, on le massacre, on le soumet, on l'admire aussi. C'est dans l'opposition aux autres que l'homme se définit le plus aisément.
Pourtant, comme les textes présentés ici en témoignent, nombreux, depuis l'antiquité, sont ceux qui d'Hérodote à Lévi-Strauss en passant par Ibn-Khaldun et Émile Durkheim, ont essayé d'approcher l'homme dans tous ces aspects. convaincus que tout ce qui'est humain est digne de connaissance et de reconnaissance. Ainsi sont nées la sociologie, l'ethnologie et l'anthropologie, qui étudient l'homme (et la femme) dans tous les milieux et toutes les situations. Peuvent-elles aider l'homo Facebook à résoudre les problèmes de tolérance, d'intégration et d'égalité ? Réponses ici de Françoise Héritier, Georges Balandier, Souleimane Bachir Diagne etde beaucoup d'autres : le débat est ouvert.../...
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