Résumé :
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Depuis les années 1950, le concept d’« œuvre ouverte » a constitué un axe majeur des recherches entreprises dans les différentes disciplines artistiques. Les artistes créateurs ont utilisé quantité de termes que cette notion générale permet de regrouper : aléatoire, variabilité, mobilité, etc. Mais quelles que soient les désignations utilisée, il s’agissait pour chacun d’eux, à travers des remises en causes radicales, de questionner le statut du créateur telle que l’avait défini – et sacralisé – le XIXe siècle, celui de l’œuvre comme organisation close, reposant sur des règles préétablies, fruit de l’imagination d’un individu unique, et enfin celui, souvent passif, du public, du récepteur, voire du consommateur de l’oeuvre.
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