Résumé :
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Ironie du sort, le professeur Axel Vander a bâti sa renommée universitaire sur la démonstration «quil ny a pas de moi: pas dego, pas de précieuse étincelle dindividualité instillée en chacun de nous par un patriarche barbu dans le ciel, lequel nexiste pas davantage». Et pourtant
Veuf depuis peu, il coule une retraite apparemment dorée en Californie, entre les livres qui ont fait sa gloire et le fantôme de sa femme Magda, qui le hante. Rongé par la culpabilité, il est devenu un personnage excessif et détestable. Car Axel Vander porte un terrible secret: il est un imposteur. Il na en fait ni léducation ni les origines bourgeoises quil prétend. Il a fui la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale et usurpé lidentité dun ami dont la mort est restée mystérieuse. Son passé nébuleux rejaillit lorsquil reçoit une lettre dune jeune chercheuse, Cass Cleave: cette dernière prétend connaître tous ses secrets et linvite à le rejoindre à Turin. Furieux de la menace que cette inconnue représente, Axel Vander part à sa rencontre, déterminé à la détruire. Mais il découvre une femme dune grande beauté, quoique très perturbée, et noue avec elle une relation passionnée. Salué comme luvre la plus aboutie de John Banville, ce roman envoûtant sur les vacillements du «moi» et la rédemption par lamour, plein de trouble et de sensualité, devrait enfin permettre de faire découvrir aux lecteurs français lun des plus grands stylistes de notre temps. Né à Wexford, en Irlande, en 1945, John Banville vit à Dublin. Son uvre, depuis son premier livre, «Long Lankin», publié en 1970, a été saluée par toute la critique et récompensée par de nombreux grands prix littéraires, dont le Guardian Fiction Prize en 1981 pour «Kepler», et le prix de la Fondation Lannan pour lensemble de son uvre.
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