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Résumé :
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C. Mejía montre avec quel soin Saussure forge le concept de diachronie et avec quelle rigueur et quelle cohérence il projetait d’en développer l’étude. En examinant de près les matériaux originaux qui ont servi à bâtir ce monument posthume qu’est le Cours, mais aussi et surtout ceux qui auraient pu servir à le bâtir autrement, s’impose l’idée que le diachronique, chez Saussure, ne se comprend que par rapport à l’ensemble de l’édifice. Au terme de l’analyse, c’est la théorie générale et sémiologique saussurienne qui apparaît sous un jour nouveau: à la fois plus riche, plus attentive à ses fondements et ouverte à de nouvelles questions qui lui rendent une actualité incontestable.
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