Résumé :
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Amrani éclaire d'un jour nouveau la réconciliation du corps et de l'esprit. Car son oeuvre, qui ignore l'image et qui devrait par conséquent parler à notre intelligence de ce qu'elle (ne) montre (pas) par la présence de l'absence, fait exactement le contraire. C'est à ma chair qu'elle s'adresse, ce sont mes sens qu'elle interpelle. Il y a là un mystère magnifique que les mots peuvent à grand peine approcher. Comment le refus du figuratif peut-il magnifier avec une telle puissance la figure qu'il ne figure pas? Comment l'exploration de l'abstrait peut-elle dévoiler, mieux révéler, le visage étincelant de l'invisible iconoclastie?
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