Résumé :
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«Oui, la première femme que l'on rencontre avec les illusions de la jeunesse est quelque chose de saint et de sacré.» Balzac en fit l'expérience. Il imagine son roman comme une confession. Félix de Vandenesse raconte, avant de l'épouser, ses amours passées à la comtesse de Manerville. Très jeune, au cours d'un bal, il couvre de baisers les épaules - d'une belle inconnue assise à ses côtés. Mme de Mortsauf était douce et maternelle. Il l'aima, et ce lys dans une vallée de Touraine brûla d'amour pour lui. Son mari ne vivait que pour la défunte monarchie, et Félix quitta la vallée pour une brillante carrière politique et mondaine à Paris, au bras d'une sensuelle marquise anglaise. Mme de Mortsauf avait la beauté d'un ange, elle le devint. Le roman de Balzac est aussi «l'histoire des Cent Jours vue d'un château de la Loire».
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