Résumé :
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En février 1937, alors qu’une nouvelle vague de terreur fait disparaître sous la torture des millions de personnes, le pouvoir soviétique décide de célébrer le centenaire de la mort de Pouchkine. “Notre Pouchkine”, “Pouchkine le révolté”, “Pouchkine le révolutionnaire”, tels sont les titres des journaux qui se partagent la une avec les annonces des grands procès. Dans le même temps, en France, toute l’émigration russe se réunit et fête aussi Pouchkine, mais un autre Pouchkine, celui de la Russie orthodoxe, la Russie dite éternelle. Face au “nous” soviétique et au “nous” orthodoxe, seule, Marina Tsvétaeva (1892-1941) dit “je”. Son essai est l’un des plus grands textes jamais écrits sur l’enfance et la littérature. Cette tentative désespérée de rendre du vivant à la vie devait sceller son isolement et son destin tragique.
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