Résumé :
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« Que veulent les femmes avec les hommes ? Que les hommes soient des femmes comme les autres ? Qu’ils les fassent jouir comme des hommes mais qu’ils leurs parlent comme des femmes ? » La psychanalyste Sophie Marinopoulos tire la sonnette d’alarme sur la guerre des sexes qui gronde plus fort chaque jour. Du côté des hommes cela se traduit par des propos sexistes, des comportements transgressifs et d’abus à l’égard des femmes, comme si les revendications d’égalité des femmes étaient une attaque de leur intégrité, de leur identité masculine. Revendications féminines qui voient les femmes calquer un discours machiste, avec des propos agressifs réducteurs et réactionnels à l’égard des hommes, au nom d’une liberté bafouée. Plus que jamais les hommes et les femmes ne se comprennent pas, se font violence et multiplient les passages à l’acte au lieu de poser des actes citoyens ensemble. Dans une société qui tente l’effacement de la différence des sexes et des générations, il semble de plus en plus périlleux de se supporter dans des places différenciées porteuses d’égalité, d’accepter ce que l’altérité induit dans nos rapports humains. L’altérophobie est en passe de devenir la maladie de notre siècle, son fléau. Dans ce pamphlet vif et brillant Sophie Marinopoulos fustigent toutes ces petites philosophies du pénis, qui placent de manière très caricaturale la différence des sexes en dessous de la ceinture, alors qu’elle se situe dans notre propre rapport au manque donc à la parole. Ces petites violences ordinaires de regards sexistes en miroir sont tristement exacerbées dans des affaires médiatiques, telle l’actuelle affaire DSK qui a vu des postures caricaturales machistes et féministes. Elle retrace le combat des femmes qui a conduit à l’éclosion du féminisme, qu’elle définit comme un état d’être. Il est question de transmission et elle recommande d’éduquer nos enfants à un esprit féministe qui doit pouvoir en toute circonstance reconnaitre nos droits égaux. Le féminisme n’est pas un parti politique, mais un mode de vie qui se signifie chaque jour. Le féminisme est une éducation précoce à la vie relationnelle qui est transmis par les mères et les pères ensemble, dans un souci commun du respect, de l’égalité, de la dignité, des droits.
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